Les chants & poésies de l’olivier
« Andaluces de Jaén », Paco Ibáñez (voir la vidéo)
Extrait de « Noé », Jean GIONO (Texte)
« Nous sommes de la civilisation de l’olive, nous autres. Nous aimons l’huile forte, l’huile verte, l’huile dont l’odeur dispense de lire L’Iliade et l’Odyssée ».
« Lorsque je marchais dans un verger d’oliviers. Pan était là, Apollon surgissait des herbes, Nausicaa était cachée dans un chemin en train de remonter son linge du lavoir. Et Ulysse était peut-être dans ces petits villages posés au sommet des collines, en train de manger chez Alcinoos. »
« Olivier », Mavilis, Lorentzos, Grèce, poètes contemporains, s.n., Athènes 1959 (poème)
« C’est un essaim d’abeilles dans ton fond,
vieil olivier courbé dans ta verdure,
ce peu de vert, ta mortuaire parure, c’est un essaim d’abeilles qui se confond
tout plein de vie, sur tes branches, font des jeux d’amour des êtres en miniature,
petits oiseaux vivant dans la nature,
ces branches sèches qui ne refleuriront
jamais : oh ! comm’ tout ça t’adoucira
la mort ; et ce bourdonnement sera
de ta jeunesse un souvenir suprême ;
qu’il serait beau si elles mourraient de même
toutes les âmes, avec la même douceur,
les âmes qui seraient ton âme sœurs. »
« Les olives », Le Compotier, Lucienne Desnoues, Editions Ouvrières et Vie ouvrière Edition, Paris-Bruxelles, 1982, Enfance heureuse
” Quand les olives sont mûres
On les met dans la saumure
Comme au fond d’un gros chagrin.
Tant de larmes les pénètrent
Dans leurs jarres sans fenêtre
Que l’angoisse les étreint.
Cependant, olives lisses,
Au sel de votre supplice
Les bourreaux ont ajouté
L’origan, la sauge grise,
Le thym par petites prises,
Le fenouil avec doigté,
Le romarin des collines,
Tout ça, dans vos nuits salines,
Fleure bon tant que ça peut.
Et de la mort qui s’avance,
Le parfum de la Provence
Vous console un petit peu. “
Extraits du livre « Feuilles d’olivier », Jacques BONNADIER & Joseph PACINI
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« Les Olivettes », chanson de Charles TRENET (1953)